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Origines du Shar Pei

Les origines chinoises du Shar-peï sont certaines. La race aurait plus de 2 000 ans : en effet des statuettes anciennes de l'époque des Han (environ 200 av. J.-C. à 200 apr. J.-C.), retrouvées dans des fouilles, représentent des Shar-peï.

Le Shar-peï existe depuis plusieurs centaines d'années dans les régions côtières de la Chine du Sud ; il serait originaire de la province du Guangdong (dont la capitale est Canton (Guangzhou)). Il est en particulier très répandu dans la ville de Dah Let, dans cette même province du Guangdong.

« Shar-peï » en chinois veut dire « peau pliée », ce qui semble bien correspondre à la définition de la texture du pelage : sec et dur, presque urticant.

Le Shar-peï n'a jamais été un chien de luxe mais au contraire un chien rustique, utilisé par la classe paysanne pour la garde et la chasse. Son aptitude physique pour les combats l'a fait utiliser à cette fin, ce qui lui a valu son précédent nom de « chien de combat chinois ». En effet, les combats de chiens étaient un loisir très apprécié dans l'ancienne Chine, aussi bien à la campagne que dans les quartiers ouvriers de villes de province.

C'est à cette époque que certaines particularités de la race (la peau ample, les yeux enfoncés dans les plis de la face, les crocs incurvés) ont été sélectionnées pour donner plus de défenses à ces chiens lors des combats. Il est aussi rapporté qu'ils étaient drogués et abreuvés de vin pour leur donner l'agressivité qui leur fait naturellement défaut.

Au xixe siècle, avec l'arrivée des occidentaux en Chine, de nouvelles races bien plus puissantes et combatives firent leur apparition, entre autres les bulldogs et les mastiffs. Croisés avec des races locales, ces chiens étaient des « machines de guerre » bien trop puissantes pour le Shar-peï . Ce dernier n'étant plus demandé, la race commença à s'éteindre, disparition accélérée par les lourdes taxes sur tous les chiens instaurées par le régime communiste vers 1950.

À la fin des années 1960, bien peu de spécimens survivaient encore à Hong Kong, Macao ou Taïwan, ou dans certaines provinces reculées. C'est alors que des éleveurs locaux passionnés par le Shar-peï , tels que M. Law (affixe « Down Homes ») et M. Chung (affixe « Jones »), alertèrent les Américains, afin que ces derniers recueillent la douzaine de chiens restante pour sauver la race de l'extinction.

Après une campagne de presse, plus de deux cents demandes d’adoption arrivèrent[réf. nécessaire]. Les premières naissances de shar-peï eurent lieu aux États-Unis et provoquèrent un certain engouement.

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